The Midsummer's Day cathedral
The Saint-Jean-Baptist-and-Saint-Étienne church
is the cathedral and primatiale of Lyon. The term of primatiale comes
from that of Primacy of Gaules, titrates historical of the bishop of
Lyon: the cathedral was recognized like such in 1079 by the pope
Gregoire VII, to take account of the seniority of the seat
archiépiscopal of Pothin Saint.
Its construction, decided at the
beginning of XIIème century by the abbot Gauceran, the founder of
Ainay, monk clunisien become archbishop of Lyon, will last five
centuries.
It owes its name with the presence of a relic: a bone of the jaw of Jean Saint. It rises on the site of primitive episcopal churches going back to the 5th century which one found the foundations.
We still have the structures of the churches Saint Etienne (where was integrated the first Lyonnais baptistry of IVème century which one reconnait the octagonal tank)
and Holy Cross (arcade of rise, taken in the construction of buildings to the XIXème century and handing-over in its position of origin), two of the three pertaining to worship buildings of the cathédral group of Lyon. This group was protected from the Saone, then nearer, by a wall bricked up in IVème century, disappeared before the rebuilding from the cathedral.
Scuplté on the northern porch, an acrobat holding the sky in his
hands begins its reversal. Concurrently to him, “birth”, the outgoing
new man of the “animal”.
Built
of 1180 to 1480, it mixes the Romance style and the Gothic.
Construction started in XIIème century with the wall of the cloister.
Les
parties basses de l'abside , les deux chapelles latérales et le
transept sont construit entre 1165 et 1180 en style roman. La voûte de
l'abside puis du transept en style gothique, les deux tours orientales,
les quatre premières travées de la nef et leur voûtefin sont achevés
entre le XIIème siècle et 1er tiers du XIIIème siècle.
Au milieu du XIIIème siècle, les verrières du chœur et les deux rosaces du transept sont achevées. Entre la fin du XIIIème siècle et le premier tiers du XIVème siècle, les quatre dernières travées et la partie inférieure de la façade sont achevés. La fin du XIVème siècle voit l'achévement de la voûte des dernières travées et de la rosace de la façade en 1392.
Au
XVème siècle, la partie haute de la façade et les tours sont terminée.
La statue de Dieu le Père est placée au sommet du pignon en 1481.
La
chapelle des Bourbons (du nom des archevêques qui en ont ordonné la
construction), de style gothique flamboyant, est construite entre la
fin du XVème siècle et le début XVIème siècle. En 1562, La cathédrale
est dévastée par les troupes calvinistes du baron des Adrets.
Les verrières médiévales de la grande nef et du tympan du grand portail sont détruite au XVIIIème siècle sur l'ordre des Chanoines. Pendant la révolution, la Cathédrale subit quelques dégradations. Entre 1791 et 1793, l'évêque Lamourette ordonne la modification du chœur. Il fait notamment détruire le jubé. Le chœur est restauré dans sa disposition médiévale entre 1935 et 1936. Lors de la libération de Lyon en septembre 1944, une partie des vitraux ont été détruits.
La façade
Elle
est en partie composée de blocs provenant d'anciens monuments romains
s'étant effondrés au IXe siècle, en particulier de l'ancien forum. Elle
est très marquée par la fin du XVe siècle, à savoir un gothique des
plus flambloyants.
Les 300 médaillons de façade racontent différents
épisodes de l'Ancien et du Nouveau Testament. Au XVIe siècle, le Baron
des Adrets, calviniste, détruisit toutes les statues des saints dans
les niches de la façade et décapita tous les anges des trois portails.
Pour bien le voir, il est nécessaire de traverser la Saône.
Il
s'agit d'un chevet d'inspiration romane, sans arc-boutants, à trois
niveaux : des fenêtres en arcs brisés, une galerie d'arcs en plein
cintre, aveugles, correspondant au triforium, et des fenêtres hautes
géminées, abritées sous un porche profond.
Il est couronné d'une balustrade ponctuée de pinacles et encadré par les tours du transept, elles aussi à toit plat et peu élevées.
Il s'agit vraisemblablement de l'ancien refectoire canonial des chanoines de Saint-Jean, qui devint le logement des chantres au XIVème siècle, d'où son nom :"mane cantare" qui veut dire "chanter de bon matin". Elle est le seul édifice civil d'époque romane à Lyon.
Sa façade du XIème siècle est romane et comporte un étage d'arcatures richement décoré, notamment une figure debout pointant l'index vers une étoile à 8 branches (astronomie?), un musicien, un géomètre et une femme dans l'attitude de la vierge à l'enfant entourée de 4 personnages dont un homme d'armes.
L'intérieur de la cathédrale
longueur à l'intérieur 80 m
hauteur de la tour Ouest 44 m
hauteur de la nef 32.50 m
largeur de la nef 26 m
longueur de la nef 19.30
hauteur du choeur 24.30 m
longueur du choeur 20 m
On
peut y observer la chronologie de construction: l'abside et le chœur
sont romans et plus l'on s'avance vers la façade, plus le style est
gothique.
Les vitraux, tels que la rosace centrale et celles du
transept datent des alentours de 1390 et sont dans des tons bleu-violet
caractéristiques. La couleur des vitraux a été adaptée à leur position:
les plus au sud ont des couleurs froides pour compenser la chaleur du
soleil, alors que ceux au nord ont des couleurs plus chaudes.
L'abside
est la partie la plus ancienne, datant du XIIème siècle et est donc
intégralement romane. La nef est couverte de voûtes sexpartites. La
chapelle des Bourbons est pleinement représentative du gothique
flamboyant.
La nef
de
huit travées, couverte par des voûtes sexpartites, a une élévation à
trois niveaux : de grandes arcades ; un triforium à mur de fond plein,
composé de baies à quatre arcades, groupées par deux par un arc de
décharge brisé. Les remplages sont percés d'oculi polylobés dans les
deux premières travées. Le troisième niveau est occupé par des fenêtres
hautes à trois lancettes, surmontées de trois oculi.
On remarque aussi que l'axe de l'église est dévié deux fois : au niveau de la quatrième travée et à l'entrée de l'abside.
Le
revers de la façade comporte, au-dessus des portails ornés de gâbles,
un triforium à quatre baies composées de deux arcades puis la rose
(avec au centre l'agnus dei).
Le mur de raccordement entre la nef et le transept, rendu nécessaire par la différence d'élévation, est orné d'une rose rayonnante encadrée de deux petites baies. Le mur de raccordement entre les croisillons du transept et la croisée sont décorés par une galerie aveugle surmontée d'un oculus. Chaque croisillon du transept comporte deux travées dont l'une ouvre sur les absidioles.
L'horloge astronomique
Originellement du XIVe siècle, elle fut remaniée plusieurs fois.
Elle
indique: la date, les positions de la lune, du soleil et de la Terre,
ainsi que celle des étoiles au-dessus de Lyon. Bien entendu, compte
tenu des connaissances de l'époque, c'est le soleil qui tourne autour
de la Terre. La date donnée sera exacte jusqu'en 2019.
Le choeur d'hiver, ou chapelle des chanoines
Fermée la plupart du temps, et gardée par des cerbères, cette chapelle
est l'endroit où je me sens le mieux pourtant. Le cloitre se
développait au sud de la cathédrale, sur l'emplacement de trois
chapelles latérales, dont il ne reste plus que la galerie ouest, celle
qui précisément fait office de choeur d'hiver aux chanoines.
La porte occidentale du cloitre, la seule conservée, porte une statue de la vierge à l'enfant.
Au plafond de la chapelle, sur une clé de voûte, la sculpture de 'la main qui guérit". C'est à cet endroit, marqué au sol par une étoile en laiton, que ce trouve le point guérisseur de la cathédrale. C'est peut-être pour éviter tout débordement que le clergé cache cet endroit aux yeux du commun des mortels...
Le tellurisme
Un croisement de 3 courants principaux sous la croisée des transepts : le premier Est/ouest pasant par Clermont-Ferrand et allant vers l'Italie du nord, le deuxième venant de Suisse et partant vers Saint etienne, et le Puy, jusqu'en Espagne (saint Jean-pied-de-port) et le troisième Nord/sud passant par Sens, Auxerre, Autun, Mâcon et Villefranche se poursuit en direction de Vienne, Valence, Montélimar, Avignon, Arles, Les Saintes Maries de la mer où il se jette dans la Méditerranée. (Bouchet)
Georges Prat a fait un relevé des courants telluriques. Il trouve deux cheminées cosmo-telluriques, une dans le choeur, l'autre à cheval entre la chapelle des Bourbons et le choeur d'hiver. C'est dans cet endroit que se trouve "la main qui soigne", sur une clé de voûte.
http://architecture.relig.free.fr/lyon_jean.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Primatiale_Saint-Jean_(Lyon)